À une heure de traversée de Nosy Be, l’île de Tsarabanjina surgit au cœur de l’archipel des Mitsio tel un rêve préservé du temps. Propriété du groupe Constance Hotels & Resorts, reconnu pour ses adresses de prestige à Maurice ou aux Seychelles, Le Constance Tsarabanjina Madagascar incarne l’idée même du luxe dénué d’artifice, d’une robinnsonade deluxe. Ici, point de clinquant, mais une harmonie rare entre nature sauvage, architecture traditionnelle et hospitalité délicate. Une parenthèse précieuse, où l’on vit pieds nus, le regard rivé sur l’horizon azuré. La première approche de Tsarabanjina se fait donc par la mer, souvent escortée de dauphins joueurs, tandis que le chapelet d’îles qui compose l’archipel des Mitsio s’égrène comme autant de joyaux émergeant de l’eau.
Les bungalows, conçus en palissandre et coiffés de toits de chaume, se fondent parfaitement dans le décor. Disposées le long de deux plages aux identités différentes, ces vingt-cinq villas isolées assurent à chaque hôte une vue imprenable sur l’océan et l’intimité de moments suspendus. Rien ne détourne du bruit des vagues, du chant des oiseaux et du parfum du sel. Sur la plage principale, un pavillon surplombant l’eau cristalline réunit bar et restaurant. C’est le lieu de la convivialité informelle, où le chef propose des mets inspirés par les produits locaux, sublimant les fruits de mer pêchés chaque jour. La cuisine, simple mais inventive, privilégie les saveurs vraies, sans ostentation. On y déguste langoustes, poissons grillés et fruits exotiques, tandis que le soleil décline lentement à l’horizon. Un verre à la main, les pieds dans le sable, on savoure le temps qui s’étire.
L’expérience à Tsarabanjina ne s’arrête pas au rivage. Les eaux environnantes abritent une biodiversité exceptionnelle, dévoilant un jardin sous-marin d’une richesse rare. Plongée sous-marine et snorkeling sont à portée de main. Guidée par Elena, une figure emblématique de l’île, chaque immersion devient une rencontre inoubliable avec des tortues marines, des poissons multicolores et des bouquets de coraux chatoyants. Le masque et le tuba suffisent pour explorer les récifs voisins, mais pour les plus aventureux, des sorties plus longues révèlent des trésors cachés de l’océan Indien. À bord de son catamaran, l’hôtel offre aux hôtes la possibilité d’explorer les îles voisines. Grande Mitsio, accessible après une traversée d’une trentaine de minutes, propose une plongée dans le quotidien d’un village de pêcheurs authentique, loin des circuits touristiques. Pas de folklore ici, des enfants rieurs et une école aux murs modestes que l’hôtel contribue à aider. Après cette incursion, le voyage continue vers les orgues basaltiques, sculptures naturelles dont les arêtes découpent le ciel, imposantes et fragiles à la fois. La lumière joue sur ces roches volcaniques, offrant un spectacle sans cesse renouvelé.
Le Constance Tsarabanjina, fidèle à son engagement écologique, protège avec soin les plages où viennent pondre les tortues marines. Chaque ponte, chaque éclosion devient un moment suspendu, fragile et précieux. Les oiseaux marins, eux aussi, trouvent refuge sur les îles environnantes. Aigles, fous de Bassan, frégates, pailles-en-queue… chaque île devient un sanctuaire pour des espèces qui s’y installent, loin des hommes. Le séjour sur l’île est ponctué de randonnées discrètes, de moments de contemplation et de découvertes. Les paysages se succèdent, sculptés par le vent et les marées, offrant cavités rocheuses et plages isolées. Les pas sur le sable rappellent que l’homme est ici invité, gardien respectueux d’une nature qui impose sa loi. Le luxe à Tsarabanjina n’est jamais ostentatoire, il est dans le souffle du vent, le bruissement des feuilles et le silence de la nuit étoilée. On quitte l’île avec une nostalgie profonde, une promesse murmurée de revenir un jour retrouver ce sentiment rare d’harmonie.
Constance Hotels & Resorts
Air Austral
La compagnie propose des vols pour Nosy Bé via l’île de la Réunion.
Informations : www.airaustral.com