Au Cap d’Antibes, l’ancien hôtel Impérial Garoupe vient d’être entièrement rénové. Nouvelle décoration et nouveau nom pour ce 5 étoiles, niché sous les pins parasols du jardin méditerranéen, qui devient la Villa Miraé. Visite.
Avec ses murs ocre coiffés de toits de tuiles roses qui encadrent un patio, la bâtisse se donne des airs d’élégante demeure provençale. L’hôtel qu’on a connu pendant trois décennies comme l’Impérial Garoupe rouvre ce printemps sous le joli nom de Villa Miraé. Dans un coin tranquille de la presqu’île, face à la plage de la Garoupe, cet établissement, l’un des plus beaux hôtels du Cap d’Antibes, est une alternative intimiste aux palaces luxueux qui ponctuent le littoral de la Riviera. Géré par le groupe Inwood Hotels (le Five Seas à Cannes, Le Walt et le Tourville à Paris, le Burdigala à Bordeaux), il vient de bénéficier d’une complète rénovation.
Déco méditerranéenne
C’est l’architecte d’intérieur Oscar Lucien Ono qui s’est chargé de concevoir la nouvelle ambiance de la maison. Fidèle à sa démarche qui consiste à s’inspirer de l’esprit des lieux et de leur environnement, le fondateur de l’agence Maison Numéro 20 a dessiné un univers méditerranéen qui met en valeur les atouts du Cap d’Antibes, sa proximité de la mer, ses jardins, sa beauté naturelle…
La mer, le jardin et les cigales
Qu’elles ouvrent leurs fenêtres sur le jardin ou sur la mer au-delà de la grande piscine extérieure encadrée de palmiers, de pins parasols et de cyprès, les 35 chambres et suites profitent toutes de baies vitrées qui laissent entrer à flots la belle lumière de la Côte d’azur. Teintes douces, matériaux nobles, mobilier design aux lignes fluides, objets d’art judicieusement disposés ici ou là, la décoration est une invitation à une parenthèse de quiétude. Tout à fait ce que l’on peut attendre d’un hôtel de charme de la Riviera.
Farniente au bord de la piscine ou sur la plage de la Garoupe toute proche, déjeuner léger sur la terrasse qui surplombe la Grande Bleue, dîner gastronomique dans le cadre cosy du restaurant…à la Villa Miraé, les journées s’écoulent au rythme paresseux du chant des cigales.